Godzilla c’est le surnom par lequel Thomas, mon ennemi juré, m’interpellait au collège. C’est là le point de bascule, le moment où mon corps prend une dimension sociale et devient tout à coup un problème à régler, une source de préoccupations. Plus de vingt ans après, et malgré bien des thérapies, force est de constater que ce corps qui me porte est toujours une préoccupation, une question sans cesse remise sur le tapis. C’est de l’image de soi dont je veux parler. De la façon qu’on a de se présenter au monde, de se mettre en scène, d’être parfois embarrassée par son corps et d’essayer comme on peut de le sublimer, à défaut de complètement l’accepter.
Ouverture des portes à 20h // placement libre
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