Avec des “si”, on mettrait Paris en bouteille. C’est pourtant ce que nous allons faire avec l’oeuvre célèbre de Serge Prokofiev, Pierre et le loup. Cette histoire, nous la connaissons tous. Et si nous nous amusions à partir sur d’autres scénarios meurtriers : Si, par exemple, la discussion entre le canard et l’oiseau tournait à la prise de bec et qu’ils se battaient au point de finir en charpies. Puis, si le chat griffait Pierre à l’oeil et que ce dernier, essayant de viser le loup, visait son grand-père ? Ou si le loup tombait amoureux du canard et qu’ils parvenaient à mettre au monde un être hybride : Le lounard ou le canaloup ? Ou si, après la fin de l’histoire, le loup s’échappait du zoo et revenait se venger de Pierre, son grand-père et des autres animaux ? Ou si l’oiseau était en fait un espion soviétique au service de Staline, venu vérifier que Pierre et son grand-père se montraient solidaires des petits animaux menacés par le grand méchant loup capitaliste ? Ou si, le chat mangeait l’oiseau, le loup mangeait effectivement le canard, Pierre tuait le loup, Pierre tombait de l’arbre sur le chat, qu’ils en mouraient tous les deux, que le grand-père assistait à tout ça, faisait un arrêt cardiaque, et que le loup restait seul, peinard dans cette grande maison de campagne ?
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