Mariss Jansons accompagne Rudolph Buchbinder, pianiste adulé des Viennois, dans le Deuxième Concerto de Beethoven, avant de diriger la poignante Dixième Symphonie de Chostakovitch, compositeur dont il est un interprète de référence.
L’art lumineux de Weber s’exprime pleinement dans l’ouverture d’Euryanthe, pleine de brio, mais aussi finement chantante. Le Deuxième Concerto pour piano de Beethoven est en fait son premier dans l’ordre de composition ; « un concerto que je ne donne pas pour un de mes meilleurs ouvrages », commentait-il. Ce jugement apparaît bien sévère, tant l’atmosphère de l’œuvre, qui mêle fraicheur, vigueur et charme, se révèle prenante. Achevée quelques mois après la mort de Staline, la Dixième Symphonie s’inscrit au cœur d’une période de grande tension dans la vie de Chostakovitch. Paysages glacés et intensément désolés, éclats rageurs, moments épiques ou doucement ironiques parsèment cette symphonie colossale nourrie de résonances personnelles.
Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise
Rudolf Buchbinder
Mariss Jansons
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