Avec cette réalisation, l’approche de l’artiste, entre préservation du passé et transmission, se fait témoin de celle de Black Swan Real Estate Capital qui s’engage dans une démarche socialement responsable et soucieuse des environnements des bâtiments. Créé en 2021, Black Swan Real Estate Capital est un gestionnaire d'actifs immobiliers qui souhaite permettre à ses futurs acquéreurs de vivre entourés d’objets d’arts. L’œuvre « Le Milieu des choses » est constituée d’un ensemble d'objets « chinés » aux alentours de l'immeuble, dans les quartiers parisiens de la Bastille, Faubourg Saint Antoine, marché d’Aligre... Ces éléments de seconde main, empreints de leurs usages antérieurs, ont été accrochés au mur et rassemblés par une ligne crénelée. Cette découpe met fin à leur fonction initiale, comme une promesse d’emboîtement et de rencontre. L’autre moitié des objets est utilisée pour la création de dalles reconstituées, façon terrazzo, qui complètent l’œuvre. À travers cet assemblage, Javier Carro Temboury, récent diplômé de l’Ecole des Beaux-arts de Paris, souhaite retracer la cartographie matérielle de la vie du quartier et de ses artisans.
« Le programme 1 immeuble, 1 œuvre qui place la création artistique dans l’espace public compte à ce jour 800 œuvres d’art commandées et installées sur l’ensemble du territoire français depuis 2015. Dans des villes de toutes les échelles, comme à Pantin, Villeurbanne, Lille, Marseille, Mulhouse mais aussi à Annemasse ou encore Amiens, au sein des immeubles résidentiels comme dans les lieux de travail, les propositions artistiques acquises émanant du dispositif du ministère de la Culture s’inscrivent toutes dans un projet de ville et de vie, participent à la conversation nationale et donnent du sens à l’espace dans lequel nous vivons.
La charte 1 immeuble, 1 œuvre s’inscrit dans la politique de l’État de soutien à la création artistique et de diffusion des arts visuels auprès du public le plus large. Elle témoigne de l’engagement commun de la société civile et de la puissance publique en faveur de la création artistique au bénéfice de tous. La charte du ministère de la Culture engage chaque entreprise signataire à faire appel à un artiste vivant, en procédant à la commande ou à l’achat d’une œuvre existante, dans le champ des arts visuels, et à prendre à leur charge la rémunération de l’artiste, ainsi que les coûts de réalisation et d’installation de l’œuvre.
Aujourd’hui, le programme 1 immeuble, 1 œuvre continue de fédérer et de mobiliser promoteurs immobiliers, sociétés foncières et bailleurs sociaux, de plus en plus nombreux à rejoindre le programme, désireux d’engager un échange et un partage autour d’œuvres d’art dans des lieux de vie ou de travail. 800 œuvres ont déjà été installées partout en France. À l’intérieur ou à l’extérieur des bâtiments, dans les parties communes ou sur la place publique, un véritable parcours d’œuvres se dessine sur l’ensemble du territoire. Sculptures, peintures, installations lumineuses ou créations originales de mobilier : les réalisations renouent avec une pratique historique d’un dialogue concerté entre art et architecture et confirment la diversité et la richesse de la scène française. Depuis le lancement de l’opération, plus de 550 artistes, émergents et confirmés, ont convié habitants et visiteurs à la réflexion, à la rêverie, à la discussion mais aussi au débat, parmi lesquels Daniel Buren, Johan Creten, Gloria Friedman, Fabrice Hyber, Eva Jospin, Arik Levy, Théo Mercier ou encore Prune Nourry. Le programme s’est aussi ouvert aux propositions artistiques temporaires conduites sur le temps de chantiers.
Merci à l’ensemble des acteurs du programmes, entreprises, artistes, architectes, galeries, l’État de faire de 1 immeuble, 1 œuvre l’un des programmes de commande artistique les plus ambitieux en France. »
Arthur Toscan du Plantier, Président du Club 1 immeuble, 1 œuvre
Source : Open Agenda
0 Commentaire Soyez le premier à réagir