Premier prix de la première édition du concours de cheffes d'orchestre La Maestra, Rebecca Tong dirige l'Orchestre de Paris dans un programme réunissant le Concerto pour hautbois de Mozart interprété par Alexandre Gattet, hautbois solo de l'Orchestre de Paris, et la Symphonie n°4 de Mahler, dont Sabine Devieilhe illuminera le dernier mouvement.
Mozart et Mahler : une mise en miroir contrastée qui s'imposait entre les deux Viennois, chacun usant de son génie pour exprimer l'ineffable.
D'un côté, une pépite mozartienne avec le très virtuose Concerto pour hautbois dont la partition retrouvée à Salzbourg en 1920 témoigne de l'influence française par sa grâce et sa légèreté, faisant souffler un vent de gaîté et de liberté, nuancé de quelques fantaisies de style galant.
Et de l'autre, la symphonie mahlérienne la plus céleste, dont le dernier volet s'apparente à une vision du Paradis, incarnée par l'Ange idéal de Sabine Devieilhe. Dans cette Symphonie n°4, qui s'inscrit dans la veine populaire et grandiose chère à Mahler, abondent également des moments piquants et sarcastiques, tel le savoureux deuxième mouvement qui use sciemment d'un violon désaccordé.
Orchestre de Paris
Rebecca Tong
Alexandre Gattet
Sabine Devieilhe
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