A 18h00
Inscription gratuite et obligatoire, pour le présentiel comme pour le distanciel
En salle Cohen. La séance se déroulera en français.
En distanciel : un lien visio vous sera envoyé avant la séance - inscrivez-vous ici pour cela. Vous serez en salle d'attente jusqu'à 18h et le début de l'entretien. Le lien est suffisant, aucun mot de passe n'est néccessaire.
Omar Kamel est doctorant à l'École de droit de Sciences Po. Il est également enseignant au Collège Universitaire de Sciences Po Paris, où il dispense des cours de droit international public et de conflits armés. Sa thèse de doctorat, supervisée par le Professeur Jean d'Aspremont, évalue l'influence du discours médiatique sur le droit de la guerre, et l'issue des conflits armés au Moyen-Orient.
Benjamin Ferron est sociologue, docteur en science politique, Maître de Conférences en Sciences de l'information et de la communication à l’Université Paris-Est Créteil (UPEC). Il enseigne la sociologie du journalisme et des médias, de l’action collective et des mouvements sociaux, des problèmes publics dans une perspective de sociologie politique. Membre du Céditec (EA3119), il fait également partie du réseau thématique « Sociologie des médias » (RT37) de l’Association Française de Sociologie. Depuis 2021, il est rattaché à titre secondaire au Centre nantais de sociologie (UMR6025) et participe à l’ANR CHOICE (« Challenging the hegemonic order: the Israeli case examined »). Il assure la co-direction éditoriale de la revue Politiques de communication et dirige le projet de recherche MEDLIB.
Le séminaire Palestine s’inscrit dans la continuité du séminaire Penser avec la Palestine créé l’an passé. Le séminaire naissait en réponse à l’actualité et au besoin urgent de « donner droit à un espace de réflexion et de formation, pour réfléchir à ce qui, dans les mots de Günther Anders, peut être qualifié d’évènements supraliminaires, c’est-à-dire se situant au-delà du seuil duquel l’être humain peut non seulement penser, mais aussi se représenter, les effets induits par l’usage d’outils de destruction ».
Notre séminaire a une double exigence : celle de penser avec la Palestine dans son Histoire et son actualité, tout en reconnaissant que la Palestine agit comme un catalyseur de réflexion transdisciplinaire quant au droit international, à la géopolitique, à l’économie, à l’art, à notre humanité en tant que telle.
Ce séminaire réflexif doit permettre de comprendre, cycle après cycle, la vie des Palestiniens et Palestiniennes, en Palestine et en exil, dans le contexte politique passé et actuel. Par ailleurs, comme membres d’une communauté universitaire, il nous semble essentiel d’appréhender les réalités de l’enseignement supérieur en Palestine, de la vie des étudiants et étudiantes et des conditions d’exercice des enseignants-chercheurs.
Les différentes séances nous donneront l’occasion de présenter les travaux de chercheuses et chercheurs travaillant sur la Palestine, et notamment ceux de collègues palestiniens. Leur production intellectuelle et scientifique est d’autant plus précieuse qu’elle demeure entravée, et parfois invisibilisée, par les réalités quotidiennes de l’ordre imposé par l’État israélien sur les Palestiniens et Palestiniennes en Palestine.
Le séminaire s’envisage enfin comme une boîte à outils méthodologique. Les interventions de spécialistes de champs disciplinaires divers permettront d’aborder des démarches méthodologiques plurielles : études d’archives, enquêtes de terrain, observations participantes, entretiens, analyses littéraires.
Enfin, ce séminaire a pour ambition de comprendre la Palestine, le monde, et nous.
Ce séminaire transdisciplinaire est soutenu par quatre départements de l’ENS (les départements de Géographie, d’Histoire, de Philosophie et d’Études cognitives) et ses séances reflètent la diversité des disciplines qui y sont enseignées.
0 Commentaire Soyez le premier à réagir