Contrepoints artistiques à l'exposition "La science à la poursuite du crime" : - Archives nationales - site de Pierrefitte-sur-Seine

En complément de l’exposition La science à la poursuite du crime. Alphonse Bertillon, pionnier des experts policiers, les Archives nationales présentent différents travaux d’artistes contemporains. Leurs œuvres complètent le propos scientifique de l’exposition en posant un regard distancié et symbolique sur certains enjeux relatifs à la notion d’identité individuelle et à différents processus d’identification, de contrôle et de surveillance des personnes.

Trois œuvres de Sandrine Farget, issues de son travail De l’empreinte digitale à l’empreinte génétique seront présentées. Elle y développe une réflexion sur l’identité en s’inspirant de l’imagerie médicale et scientifique.

Trois groupe d’étudiants de l’ENSAAMA (École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art – Olivier de Serres) traitent de sujets comme la mortalité du corps humain face au temps à travers un projet sur la peau, la notion de dissemblance par le biais de filtres, de superposition ou d’assemblage d’images, et la question des codes et contraintes de la photographie d’identité à travers une série des portraits.

Camille Ferrera a réalisé un travail avec des agents du service régional de l’Identité judiciaire de la préfecture de police de Paris, sur la quasi incompatibilité entre le mode de perception d’un visage par une personne et sa reconstitution par fragments caractéristiques (portrait-robot).

Et enfin sera présenté un extrait du projet Bienvenue à Erewhon de Pierre Cassou-Noguès, Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon, libre adaptation d’une fable philosophique publiée en 1872 par l’écrivain britannique Samuel Butler.