Pelléas et Mélisande est une pièce d’une grande force poétique. Le coeur de l’écriture de Maeterlinck, c’est l’invisible. Sous chaque phrase semble s’exprimer, à l’insu de ceux qui les disent, toute la profondeur de leur vie, tout le tragique de l’existence (si l’on veut bien l’entendre, le voir ou le sentir). Loin de la « petite affaire personnelle » ou de la petite histoire, c’est l’histoire d’un amour tragique, la rencontre de deux solitudes, deux êtres qui n’étaient pas voués à se rencontrer; et l’apparition, dès lors, de leurs relations avec l’inconnu.
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