Monsieur Cousin, modeste employé célibataire cherchant désespérément à combler le vide dans sa vie, s'éprend d'un python ramené d'Afrique. Ce serpent est le seul à lui donner cet amour, cette tendresse dans de longues étreintes. Cette fable tragi-comique, adaptée du roman d'Emile Ajar et portée avec brio par Denis Rey , est l'histoire d'un homme qui se débat dans une existence qu'il voudrait joyeuse. C'est drôle et pathétique, absurde et émouvant. Premier roman de Romain Gary sous le pseudonyme d'Emile Ajar , Gros-câlin est le récit labyrinthique d'une solitude dans un Paris trop grand, dans une vie trop modeste, dans une existence trop triste. Romain Gary invente ici une langue. Prosaïque ou elliptique parfois, exigeante toujours, elle fait complètement et totalement spectacle. A l'image de Denis Rey qui porte cette langue de façon magistrale. Un simple costume-cravate, une chaise pour unique accessoire et il nous donne à voir un éventail de jeu unique. Après le magnifique Et puis quand le jour s'est levé , je me suis endormi nous sommes ravi·e·s d'accueillir son deuxième seul-en-scène. « Jouer Gros-câlin , c'est prendre en charge une solitude, c'est raconter à la première personne l'histoire d'un homme qui soliloque pour combler le vide d'une existence absurde. C'est dire une fable, un monologue avec ses délires et ses digressions. C'est être le porteur d'une indéfectible volonté de bonheur, le témoignage humoristique d'un mal de vivre, le récit d'une aventure tragi-comique. » Denis Rey
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