az-zahr, en arabe désigne le jeu de dé. Quand on jette le dé, qui a six faces, il ne donne qu’un seul chiffre. Mais ce geste répété produit une suite infinie, imprévisible. Six danseur∙se∙s en quête de chorégraphe nous invitent au vertige du sens et questionnent l’essence du vertige. Avons-nous vraiment vu ce que nous venons de voir ? Six danseur∙se∙s accomplissent un curieux rituel : ils∙elles traversent le plateau en diagonale. Répétition du même mouvement qui dans sa variation rythmique produit une collision. L’accident est-il prémédité ? Prédestiné ? Hasard ou bien calcul ? Illusion ou manipulation ? « Un coup de dés jamais n’abolira le hasard » dit le poème.
Durée : 1h
0 Commentaire Soyez le premier à réagir