C’est aux célèbres amours de César et Cléopâtre que l’on doit la fin heureuse du plus inspiré des opéras de Haendel. Les airs se succèdent avec une inépuisable invention mélodique, les nombreux rebondissements font balancer l’action entre épisodes burlesques et scènes pathétiques. Pour l’entrée au répertoire de ce chef-d’oeuvre baroque, une distribution prestigieuse rivalise de virtuosité ; Christophe Rousset et ses Talens Lyriques font flamboyer une musique qui n’a aucun secret pour eux, tandis que Damiano Michieletto, qui fait ses débuts sur notre scène, signe une mise en scène d’une sombre beauté.
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