Pourtant, moins médiatique, le trafic d’espèces protégées, de déchets, ou la contrebande de ressources naturelles sont organisés par des réseaux clandestins sur notre territoire. Près de chez vous. Savez-vous qu’en France métropolitaine une espèce protégée par la convention internationale de Washington fait l’objet d’un trafic international afin d’être revendue au prix de 30 000 euros le kilo au Japon ? Il s’agit de la civelle, l’alevin de l’anguille. Et Avez-vous connaissance de l’existence de trafics de produits phytosanitaires ? Réseau, corruption, blanchiment… Quels sont les principaux acteurs et bénéficiaires de la criminalité environnementale ? Quels moyens juridiques, technologiques et humains sont mis en place pour lutter contre ces prédateurs du vivant qui menacent directement nos écosystèmes et notre santé ? Un rendez-vous à deux voix pour découvrir l’éco-mafia, la quatrième source de revenus criminels, après les stupéfiants, la contrefaçon et la traite d’êtres humains. Probablement la première source de financement des groupes armés et terroristes.
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