Concert tout public, la musique en partage. Entre Gustav Mahler chantant l’exil et le déracinement dans ses Chants d’un compagnon errant et son contemporain Hans Rott, nombreux sont les points communs. Comme Mahler, Rott rencontra l’incompréhension du milieu musical – hors Mahler lui-même –. Désespéré, d’une santé mentale vacillante, le jeune compositeur mit fin à sa carrière à vingt-six ans, laissant derrière lui quelques pages éblouissantes. La Symphonie n° 1 est de celles-ci. Marc Minkowski, infatigable chercheur de trésors, défendra cette œuvre dont la gloire posthume accentue l’aura.
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