Se brancher au quotidien sur la fréquence Mentissa, c'est l'assurance d'être en présence de quelqu'un à la vivacité pétaradante, à la spontanéité salvatrice, au verbe volubile et au capital sympathie instantané. Au sommet de son panthéon trône l'incontournable Adele suivi pêle-mêle de Ed Sheeran, Anne-Marie ou Olivia Rodrigo. Ce son de pop anglaise, elle désire l'injecter à son album, le faire entrer en collision avec la variété française. Deux séances de travail sont planifiées à Londres où elle collabore notamment avec Eg White, musicien-producteur au CV à faire pâlir le jour (Adele, Sam Smith, Céline Dion, Kylie Minogue) et Blair Mackichan (The Greatest de Sia, Ma philosophie d'Amel Bent). La deuxième session s'avère même déterminante puisque là-bas Mentissa fait sauter les verrous de sa crainte à écrire en français. Celle qui s'avère aussi compositrice et dit trifouiller à la guitare ne sera pas qu'interprète des mots de Joseph Kamel, Vincha, Laurent Lamarca et Vianney. Du souffle, du panache, de la délicatesse. Mentissa joue de la bascule entre les grandes envolées orchestrales et les ballades crève-cur. Toujours animée d'une force libératrice et de cette voix puissante, intime, éclairée, capable de rendre intelligibles les plus fines nuances.
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