Esoé vit seul, reclus, se cache des immondices qu’on dit à son sujet. La solitude pour défense. Un jour, alors qu’il se promène, il décide de ne pas revenir. Il quitte son village, et pénètre dans la forêt. Au contact des éléments, un récit initiatique commence. Son propre destin l’emmène au devant de lui-même. Affairé à survivre, il chasse les démons antérieurs, les viles paroles. Mais de l’autre côté du fleuve : qui l’attend ? Quel est ce reflet, vivant, en rien humain et qui semble être son âme des temps originels ?
Lors de cette traversée poétique et sonore, les musiques s’envisagent comme les pensées intérieures de notre personnage. Nous nous adaptons à chaque lieu pour y explorer la frontière entre le loup et l’humain, interroger le(s) chemin(s), le(s) paysage(s). La métamorphose comme passage d’un état à l’autre ou comme possibilité de s’envisager, de s’imaginer autre.
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