Dans le cadre de l'évènement "Le Japon s'invite en terre cévenole", le Cratère accueille l'exposition de Joëlle Buisson du 12 au 29 novembre, aux heures d'ouverture du Cratère.
En 1989, Joëlle Buisson découvre le Sumi-e (dessin à l’encre en japonais). Cette pratique liée à la méditation, où l’on apprend l’importance du vide, orientera toute ma démarche. C’est pour elle un exercice d’équilibre, de dosage. Il s’agit de faire naître et mettre à jour le vide, montrer ce qui est invisible. L’épure jusqu’au silence, le trait jusqu’à la palpitation de la vie. Rien n’est plus chargé de sens qu’un simple trait : un trait n’est pas une simple ligne mais une entité vivante.
Libérée du concret, elle aime créer des formes, des entités vivantes, qui possèdent leur propre rythme. Dessins à l’encre, sumi-e, peintures à l’huile, une seule quête : Saisir ce qui est entrevu, ce qui est entre. Transmettre l’indicible entre émerveillement et mystère.
Ses dessins, sumi-e sont accompagnés de haïkus, poèmes en trois vers d’inspiration japonaise.
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