Nos traces sont des morsures plus ou moins profondes, plus ou moins douloureuses qui parfois ne cicatrisent pas. Nous avons recherché dans une nature supposée vierge, des empreintes de l’homme, et, utilisant des tissus rouges, nous avons souligné la trace des dents dans le décor. Nous avons porté, étiré, posé des kilos et des mètres de tissu rouge pour réaliser ces photos. En développant ce travail nous nous sommes rendu compte que les traces pouvaient être positives : c’est ce que nous pouvons laisser aux générations suivantes comme une construction ou une œuvre d’art. Ce travail de création et de questionnement est devenu au fil de notre recherche une réflexion globale sur la transmission. Un regard porté sur le présent et vers le futur.
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