Le travail fondamental de Claudine Tiercelin en philosophie et en métaphysique de la connaissance s’inscrit au cœur d’une réflexion politique sur la place de la vérité dans notre société. Face à la montée du complotisme et au succès des fake news, Claudine Tiercelin s’interroge sur l’émergence récente d’une posture d’insensibilité au vrai, d’indifférence à l’égard de la distinction entre le vrai et le faux, sur ce qui constituerait une ère de la post-vérité, menaçant notre humanité dans ses fondements. Là où la relation entre le langage et la réalité est rompue, lorsque nous ne disposons plus d’un concept de vérité objective, que reste-t-il des conditions de notre liberté ? Au nom de quels faits bien réels, rationnellement documentés, lutter contre diverses oppressions ? À quel référent raccrocher l’idée même de justice sociale ?
Source : Open Agenda
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