L’ensemble forme une œuvre poétique et intime, devenue au fil du temps comme une sorte d’écriture et de respiration entre les différentes pratiques de l’artiste. Le format, impliquant à la fois une économie et une concentration d’énergie, a imposé presque naturellement une valeur essentielle au geste. Le trait se fait furtif, frémissant, fort ou délicat, il transpose l’émotion et devient le point essentiel du récit. La nature et ses vastes étendues, propices au calme et l’introspection y occupent une place centrale, sans doute depuis que Bonnie Colin a quitté la foule parisienne pour les bords de Loire et ses paysages changeants au gré des variations du fleuve et de la lumière. En dialogue avec ces délicats carnets, le voyage se poursuit avec une série de peintures à huile et deux sculptures en carton comme autant d’espaces minimalistes et contemplatifs ouverts à la flânerie. Exposition visible du 2 avril au 31 mai Vernissage en présence de l’artiste le 31 mars à 18h30 au 144 rue Faidherbe à Hellemmes. Visuel ci-dessus : détail d’une page extraite d’un carnet de dessin de Bonnie Colin, pastel à l’huile, 2020
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