Un documentaire poétique sur la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan à travers le regarde de la cinéaste sud-coréenne.
Le regard de la cinéaste est poétique et sensoriel plutôt que politique. Sur des paysages splendides et magnifiquement filmés (ampleur des plans, volupté des travellings, respiration du montage), se pose la voix d’une villageoise Maria, qui raconte la vie quotidienne en état de guerre : la peur, les fusillades, les enlèvements… Serge Kaganski (critique de cinéma)
L'amour qui fait parler Maria est celui-là de la caméra qui la suit. L'écoute. Chez elle, dans la cuisine, dans la cour libérant un chaton enfermé. Et qui retrouve son père - loin au-delà sur le chantier d'une maison commencée. Douceur des retrouvailles, caresses :
- Que fais-tu ?
- Je t'aime.
De l'hostile, on connaît. Et des motifs des camps, des murs de haine et de l'exclusion aussi. Pour l'hospitalité, on lutte... mais de ces formes-là d'hospitalité, le film prend une force neuve. Le parti pris d'un documentaire qui se fait poétique d'accueillir ce qui se passe entre les lignes, et comment lire et écrire entre les lignes, seul sensible qui "demeure" dans cette humanité-limite.... Elisabeth Gailledrat (éditrice)
Venez découvrir ce beau film dans la salle mythique du cinéma St André des Arts, cette séance peut être la dernière avant une autre programmation en salle de cinéma à Paris.
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