La recette ? Un beat hip-hop, un chant de sirènes ensorcelant et un clip léché, digne de Wes Anderson. Ce vent de fraîcheur est en provenance directe d’Israël.
Aux manettes ? Trois soeurs juives yéménites. Parées de tenues colorées, sneakers clinquantes aux pieds, Tair, Liron et Tagel Haim habillent les chants yéménites traditionnels de pulsations électroniques, célèbrent les noces du folklore et du hip-hop. Cette stupéfiante alchimie souffle la liberté. Leur premier album fait l’unanimité.
Aujourd’hui, A-WA sort Bayti Fi Rasi (S-Curve/BMG), un deuxième opus produit par Tamir Muskat (Balkan Beat Box) qui illustre l’épopée de leur grand-mère Rachel, arrivée du Yémen à Tel-Aviv en 1949, parmi les 49 000 juifs exfiltrés pendant l’opération clandestine « Tapis Volant ».
Quatorze hymnes irrésistibles chantés en arabe sur fond d’instruments indigènes, d’orchestration électro et de rythmes hip-hop sans concessions.
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