Le voyage vers le hip-hop et le rap, vers la musique d’un côté et la poésie de l’autre… tout ceci s’est fait naturellement et aussi un peu accidentellement ». Adolescente, la jeune Londonienne monte sur scène pour des séances de freestyle. D’abord reconnue pour ses pièces de théâtre et ses poésies, Kate fait mouche dès son premier album Everybody Down, nommé au Mercury Prize en 2014.
S’ensuit une tournée aux États-Unis et en Europe, dont les Trans Musicales de Rennes 2014. Son deuxième opus, Let Them Eat Chaos, témoigne d’une nouvelle maturité et de l’engagement de l’artiste à peine trentenaire : « Je pense qu’on ne peut pas écrire un album en 2016 qui n’aborde pas la pauvreté, l’immigration, les désastres écologiques…
C’est impossible de ne pas se sentir concernée par tout ça ! ». Un rap engagé, intime et sombre, qui flirte souvent avec le spoken word et le slam, parfois avec l’électro ou le trip-hop, sans ne jamais perdre de sa puissance.
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