Ce collectif londonien, fondé en 2013, revendique des inspirations éclectiques, d’Aretha Franklin à James Brown en passant par Miriam Makeba ou les Beatles. Véritable machine afro-disco à « ambiancer », ISM est porté par des musiciens hors pair.
Creusant tour à tour un high-life profond et brut, puisant des origines africaines dans les rythmes cubains, utilisant les synthés pour produire des sons électroniques ou le saxophone pour offrir des accents jazzy. Et par-dessus tout, il y a la voix puissante et charismatique d’Eno Williams. Née au Royaume-Uni et élevée au Nigeria, Eno chante, avec un punch incroyable, en anglais et en ibibio, sa langue maternelle, les récits de son enfance.
Car « la musique, c’est raconter des histoires, transmettre des valeurs ». En témoigne le troisième opus de l’octet, Doko Mien (Merge Records, 2019), véritable petite bombe musicale aussi vivifiante que leurs prestations live ne sont explosives.
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