Les débats sur l’aide active à mourir vont reprendre à l’assemblée nationale en 2025.
C’est au nom de la solidarité et de la liberté que ce projet de loi est annoncé comme une conquête sociale majeure. Cependant ce sont les personnes âgées qui meurent majoritairement en France dans des conditions parfois indignes faute d’avoir développé des soins palliatifs que ce soit au domicile ou à l’hôpital pourtant inscrit dans la loi depuis 1999 et faute de Loi grand âge.
Les lois de 2005 (Léonetti) et de 2016 (Claeys Léonetti) ne sont pas assez connues et mises en pratique et pourtant les dispositifs qu’elle prônent sont de véritables avancées solidaires et de démocratie en santé : refus de soins, non obstination déraisonnable, double effet des sédatifs et antidouleur, collégialité des décisions d’arrêt de traitement et sédation profonde et continue jusqu’au décès.
Cette soirée de débats permettra de s'interroger sur les réalités de terrain qui résistent, comme le manque de moyens humains et financiers. Elle permettra aussi de réfléchir à comment penser le monde de demain où solidarité et sollicitude pourraient se rejoindre dans les moments ultimes de la fin de vie.
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