Les quatre mouvements du Concerto pour violon n°1 de Chostakovitch montrent des caractères d’une grande variété, dans un constant clair-obscur. Le sens de la théâtralité de Patricia Kopatchinskaïa, invitée pour la première fois par l’Orchestre national du Capitole, en fait l’interprète idéale de cette œuvre magistrale dédiée à l’immense David Oïstrakh. La Sonate n°1 (originellement pour piano, mais proposée ici dans une orchestration de Verbey) et la Nuit transfigurée montrent quant à elle le visage des jeunes Berg et Schoenberg, encore tournés vers le romantisme et un certain lyrisme, avant que ces compositeurs ne révolutionnent la musique du XXe siècle avec une musique d’un style radicalement nouveau.
0 Commentaire Soyez le premier à réagir